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Logement (2)
Paris, le 13 mars 2010
Manifestations contre la reprise des expulsions à partir du 15 mars.

Augustin Legrand : les enfants de Don Quichotte


/ © sarah-k

Le 21 février 2008, Augustin Legrand, porte parole des Enfants de Don Quichotte,invite 28 associations parmi lesquelles le Secours catholique, la Fondation Abbé Pierre, l'association Emmaüs, la fondation Armée du salut  ATD Quart Monde) collectif : les morts de la rue , la ligue des Droits de l'Homme....  à une « Nuit Solidaire pour le Logement »
Ce rassemblement, qui avait pour objectif de souligner la crise du logement en France, a réuni plus de 15000 personnes sur la place de la République à Paris

A partir de ce jour, fin de la trêve hivernale, les expulsions reprennent !



Ecrit par sarah-k, à 10:11 dans la rubrique "ACTU".

Commentaires :

  ImpasseSud
ImpasseSud
15-03-10
à 16:03

15.000 personnes qui, le soir venu, sont retournées vers chacune de leurs.... 28 associations ??!!!! 
S'il n'existe pas encore de proverbe qui dise que "la désunion fait la faiblesse", il serait temps de combler cette lacune. Si le gouvernement, dans un impromptu sursaut de conscience, décidait d’examiner la question des logements de plus près avec …. avec… ? Avec qui ? A qui faudrait-il qu’il s’adresse ? Ne serait-il pas contraint à faire une discrimination… et des mécontents ?   

En janvier 2009, en Guadeloupe, avant de descendre dans la rue, les 49 groupes revendicateurs avaient au moins eu l’idée de fonder un collectif, le LKP, avec un seul interlocuteur à sa tête. Le LKP qui comptait sur l’appui de la métropole n’a sans doute pas obtenu autant qu’il l’aurait pu du fait que la métropole l’a vite lâché, mais il a probablement réveillé quelques consciences puisque ce matin c’est, sauf erreur, la seule région française sans ballotage et que le vainqueur appartient toujours au PS.

N'y aurait-il pas une leçon à en tirer ?


  sarah-k
sarah-k
15-03-10
à 18:47

Chaque année voit "sa nuit solidaire" et les nombreuses associations travaillent souvent ensemble, il n'y a pas de désunion sur le sujet.
On va dire que c'est une action symbolique.
L'idée des Don Quichotte était de donner à voir les personnes sans-abris et ce fut une bonne idée car le sujet fut remis illico sur le tapis.
Les associations doivent repartir chacune de leur côté car elles font un travail actif et différent tout au long de l'année.
Le problème est évidemment politique, il faut construire des logements, un effort a été consenti et de nombreux logements ont vu le jour, pas assez et dans une catégorie intermédiaire, c'est à dire pour des personnes qui peuvent encore payer un loyer conséquent, ce qui laisse sur la touche beaucoup de personnes.
Les terrains dans les villes et même à la périphérie sont rares et inaccessibles au niveau du prix pour la construction de logements sociaux et très sociaux.
Le problème se pose surtout  dans certaines régions ( île-de-France, Paca, région lyonnaise, nord.....)
Un second problème se pose, c'est le mal logement, des personnes peuvent être logées mais dans des conditions de non décence avec une sur occupation et dans des immeubles vétustes et dangereux.
Le troisième problème est que les personnes ont de plus en plus de mal à payer leur loyer et nous assistons  de plus en plus à des expulsions.
Traditionnellement, le 15 mars (reprise des expulsions et début de la crève) nous descendons dans la rue pour dire que cet état de fait est imbécile, car les personnes expulsées sont dans le meilleur des cas relogées dans des hôtels sociaux ou pas et coûtent aux contribuables que nous sommes 3 à 4 fois plus cher que si elles étaient restées tranquilles chez elles avec une aide de l'état.
Dans le pire des cas les personnes sont dans la rue et se démerdent !
la loi Boutin n'a fait qu'accentuer le phénomène.
Jusqu'à présent la gauche n'a pas non plus fait des miracles dans ce domaine , elle s'y est plus intéressée, ce qui n'est déjà pas mal.
Alors, espérons que la gauche aura une majorité la semaine prochaine dans les régions.
Et que les spéculateurs arrêteront de spéculer !
Et que les marchands de sommeil cesseront de louer à des prix exorbitants, des taudis combustibles aux familles.
Et que le logement ne soit plus une marchandise.

  sarah-k
sarah-k
15-03-10
à 18:55

les chiffres/ source fondation Abbé Pierre

Nombre de personnes non ou très mal logées


Sans domicile fixe100 000

Personnes privées de domicile personnel509 140
- dont résidence principale en chambre d'hôtel50 000
- dont habitat de fortune : cabane, construction provisoire41 400
- dont personnes vivant à l'année en camping ou en mobil home100 000
- dont personnes hébergées chez des tiers dans des conditions de logement très difficiles150 000
- dont personnes en structures d'hébergement et d'insertion : CHRS, CADA, places en hôtel pour demandeurs d'asile, accueil d'urgence, résidences sociales167 740

Personnes vivant dans des conditions de logement très difficiles : logements inconfortables, de mauvaise qualité et logements en surpeuplement accentué (hors double compte)2 044 000

Personnes en situation d'occupation précaire :860 050
- dont locataires ou sous-locataires d'un meublé640 300
- dont personnes occupant un logement sans droit ni titre suite à une décision de justice prononçant l'expulsion~ 219 750

TOTAL3 513 190
Avertissement : certaines de ces données sont des ordres de grandeurs.
Source : Fondation Abbé Pierre, Rapport sur le mal logement 2010, d'après Insee et différentes sources.



  sarah-k
sarah-k
15-03-10
à 19:10

Je viens de m'apercevoir que le terme "permet" est très mal choisi !
Le 21 février 2008, Augustin Legrand, porte parole des Enfants de Don Quichotte, permet à 28 associations parmi lesquelles.
J'aurais du dire : invite.


  ImpasseSud
ImpasseSud
15-03-10
à 20:21

Re:

Le Monde vient de publier ces graphiques.

Sarah, tout ce que tu racontes ici, non seulement moi je le sais déjà, mais beaucoup de monde le sait déjà. La gauche n'a pas fait grand chose, cela aussi je le sais. Mais ce n'est  pas parce que 28 associations (une soixantaine en France) descendent le 13 mars dans la rue qu'elle auront le poids d'un seul collectif. 28 (ou 60) associations au lieu d'un seul et grand collectif qui lutte pour le logement, cela signifie qu'il y a des divergences dans les opinions, les approches, la façon d'agir, et cela, le gouvernement (de gauche comme de droite) le sait et en profite.

Quand je suis arrivée en Italie, ce qui m'a tout de suite choquée, c'est l'abondance de volontariat qui existait déjà. A mon avis, c'est toujours le symptôme d'un état social qui fonctionne mal ou ne fonctionne pas. Et pourtant, Dieu sait si ici aussi il y a de bonnes lois. Le problème, c'est que tout comme en France (mais sans doute depuis plus longtemps) elles ne sont pas appliquées. Alors qu'on bétonnise à tout va pour ceux qui peuvent acheter, on ne construit plus de HLM ou leurs équivalents, ou bien, comme ici, dans un esprit diffus de clientélisme on préfère laisse à l'abandon sans les attribuer ceux qui sont terminés. Et là, tu vas rire - à condition qu'il y ait de quoi rire - : récemment, vu qu'à Rome le problème est identique avec les mêmes carences qu'à Paris, la RAI, la télé d'Etat italienne, a fait un grand reportage sur la question, et comme exemple d'une bonne gestion du problème, c'est la ville de Paris qu'elle a proposé, avec moultes entretiens avec l'adjointe qui s'en occupe !!

Aujourd'hui, Sarah, - et je ne cesse de le répéter -, tout le monde descend dans la rue pour un oui ou pour un non, mais toujours par petits groupes, un syndicat oui, l'autre non, un jour ceux-ci, l'autre ceux-là, etc. Non seulement cela ne fait ni chaud ni froid aux gouvernements en place, mais tous les palliatifs qu'on crée ici et là, toujours par petits-groupes bien entendu, font leur beurre !!!!! Une soupape de sécurité en quelque sorte qui leur permet de renvoyer la question à plus tard. Mais, pour les plus malheureux, pour ceux qui sont frappés, s'il y a toujours une petite porte charitable qui s'ouvre, au bout du compte cela ne leur permet pas de sortir de leur condition primaire ou les enfonce encore un peu plus. Je ne sais pas si je l'ai déjà fait, mais je te reprose l'article écrit en 2004 par Arundhati Roy : Les périls du tout-humanitaire, avec qui je suis profondément d'accord.

Ce qui fait/a fait la force de la droite actuelle (qui en France comme en Italie a réussi à acoquiner les déçus de la gauche), c'est qu'elle fait bloc, dans toutes ses décisions. Alors, à mon avis, si on veut vraiment essayer de changer quelque chose à un état de faits scandaleux, ce qu'il serait temps de comprendre, c'est qu'il faut lui opposer, non pas une kyrielle d'associations ou de partis, mais un collectif fort qu'elle devra finalement prendre en considération.


  sarah-k
sarah-k
16-03-10
à 11:11


Tout ce que je re-raconte et que tout le monde sait déjà, est une réalité, partons donc de cet état de fait !
Le Monde reprend les graphiques de la Préfecture et c'est bien la réalité et les chiffres.
Je ne suis pas d'accord avec toi, ce grand collectif existe en réalité , toutes les associations logement sont présentes et parlent d'une même voix. en ce sens, c'est un collectif fort ,même si nous n'avons pas les mêmes spécialités.
Je comprends bien le problème du "tout humanitaire" mais on ne peut comparer ce vieux tissu associatif logement avec autre chose.
Le logement est un problème récurrent et ces assos ont été crées pour certaines au début du 20ème siècle.
Le problème du logement est un problème récurrent de notre société capitaliste pour qui le logement est une marchandise.
Ce gouvernement de droite, la loi Boutin aggrave encore la situation, il n'y a pas de bonnes loi à appliquer pour changer cette logique spéculative.
Toutefois nous ne sommes pas revenu à la misère du logement des années 50.
Aussi paradoxal que ça puisse paraître la ville de Paris a une gestion assez correcte des attributions logement mais elle n'est pas promotrice de logements.
Les associations ne descendent pas seulement dans la rue , nous sommes avant tout des spécialistes du droit du logement et nous sommes aux côtés des personnes pour leurs démarches et leur hébergement aussi précaire soit-il, leur sécurité et leur santé.
Ce qu'il faut faire surtout, c'est foutre la droite en l'air !





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