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Commentaires :
castor |
Fondamentalisme?"Le fondamentalisme est arrogant, catégorique et binaire"
C'est bien le problème de la plupart des professeurs de français. Les textes des grands auteurs sont obligatoirement géniaux, ils doivent être compris de telle ou telle manière, et ce qu'en disent les élèves est bon ou ne l'est pas. Du reste, réussir à ne pas être fondamentalisme en enseignant les fondamentaux de la littérature, c'est une gageure. |
Le-locataire-du-3e 13-06-08
à 17:48 |
J'ai beau avoir dix huit ans, j'ai essayé de comprendre où Finkelkraut voulait vraiment en venir. J'ai passé ces six derniers mois à l'écouter sur France Culture, j'en ai discuté avec ma mère qui est malade de le voir devenu un vieux con, et il y a des choses que je ne comprends toujours pas. D'une part, il soliloque. En fait, il ne fait que ça. Il a un ego démesuré. Vous allez me dire que c'est pas le seul. Mais le problème c'est que toute sa réflexion est déjà durcie autour de son nombril. D'autre part, j'ai beau être d'accord avec son rejet du relativisme culturel, du projet pédagogique qui s'est cassé la figure, je ne comprends pas pourquoi il ne sert pas de ces arguments dans un sens constructif, à savoir présenter un véritable projet de société (ce devrait-être à sa mesure, non ?), plutôt que de partir en vrille comme toujours... Il est vieux. C'est indéniable. Mais c'est quand même dommage. Quand à la palme d'or, placez-moi du côté des sceptiques. Et surtout, j'attends le documentaire en 2018 "10 ans après"... |
sarah-k 16-06-08
à 08:31 |
Tout d'abord, bienvenue sur Place-des-fêtes.
Bravo, pour ta patience, écouter Finkielkraut, six mois de suite sur France culture, je te félicite! J'ai du l'écouter deux fois et je suis passée sur France musique (toujours le même galimatia) C'est toujours dommage d'échanger son intelligence contre de l'arrogance et de la suffisance. Tu es sceptique à propos de quoi? Du choix du jury du festival de Cannes ou du devenir de ces jeunes gens de troisième au collège Françoise Dolto ? Si ton septicisme se rapporte aux élèves, il faut te dire qu'ils vont être à peu près dans les courbes de statistiques des élèves aujourd'hui en France. A peu près 35% auront un bac dit général, d'autres bac pro et technologique, d'autres encore filière CAP et BEP (c'est la dernière année d'existence pour le BEP) Je te parie qu'après cette expérience, un ou deux vont faire une carrière dans le cinéma ou dans l'audio-visuel. Pour en finir avec Fink, c'est un habitué de la critique à Cannes. Déja en 95, il nous avait sorti son couplet, « En récompensant, Underground de Kusturica le jury de Cannes a cru distinguer un créateur à l'imagination foisonnante, en fait, il a honoré un illustrateur servile et tape-à-l'œil de clichés criminels ; il a porté aux nues la version rock, postmoderne, décoiffante, branchée, américanisée, et tournée à Belgrade, de la propagande Serbe la plus radoteuse et la plus mensongère ». Il reconnaîtra plus tard qu’il avait porté un jugement général sur la démarche du réalisateur, n'ayant pas encore vu le film . Il voulait peut-être voir la Palme revenir à "Un conte de Noël" de Depleschin, normal, il s'y connait en contes (ceci dit j'aime beaucoup Depleschin) |
sarah-k 16-06-08
à 08:35 |
Les p'tits textesAlors, c'est quoi des p'tits textes ?
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ImpasseSud 16-06-08
à 09:18 |
Re:Tu as raison Sarah, il est probable qu'un ou deux (ou peut-être plus) des jeunes acteurs de ce film fasse carrière dans le cinéma ou l'audio-visuel. Qu'on soit d'accord ou non avec la méthode et les propos de Bégaudeau, il faut quand même lui reconnaître l'idée géniale d'avoir permis à son bouquin de devenir un film, ne serait-ce que pour l'intérêt, les questions et les discussions que le tournage puis le succès ont déclanché, non pas dans le grand public ou à l'Education nationale qui, hélas, oublieront bien vite (je serais heureuse d'être démentie !), mais chez tous les élèves de son collège.
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sarah-k 16-06-08
à 10:44 |
mini polémiqueAh, je ne sais pas, à cause de la Palme, l'éducation nationale va peut être s'y pencher (attention à la chute)
Les quelques habitants de Place des fêtes qui suivent Place des fêtes m'ont fait remarquer que le collège Françoise Dolto, c'est Paris 19 ! (quand il y une Palme, hein) Ben, non, Françoise Dolto, c'est bien Paris 20. Je vais quand même lire le bouquin avant de voir le film. Ce qu'en disent les cahiers pédagogiques....(qui ne sont pas toujours de la tarte) |
sarah-k 16-06-08
à 11:29 |
En ce jour, j'ai trouvé un grand texte
Paresseux de tous poils : passez votre chemin, ce texte est très grand !
Paris le 20 du mois de as 83 E. P.
en la fête de S. Olibrius, augure. Monsieur, J'ai tenté depuis des semaines d'apporter au numéro que vous pressez une contribution valable, mais la sécheresse glaciale (si l'on ose préciser qu'il s'agit de glace sèche) de mon esprit n'a d'égale que la rigidité difforme de mes méandres cérébraux, et vous concevez que le tourbillon nerveux qui fait la force ordinaire de mon raisonnement se trouve quelque peu désorienté à suivre ces grandes voies rectilignes et désolées ; aussi, je n'ai pu accoucher que de quelques crottes intellectuelles des plus minables, encore qu'elles se trouvent rayées en hélice, ce qui peut surprendre. J'étais sur la voie de découvertes fructueuses concernant Dieu et son calcul, mais une équation de base me manque encore ; j'ai, cependant, abordé brusquement, un matin, une venelle étroite qui me semble pouvoir receler quelques fructueux développements. J'inclinerais à croire qu'il s'agit de morale, et je vais vous proposer telles quelles mes premières remarques. Il se peut que d'éminents pataphysiciens, moins touchés que moi par le piripipiose de l'hiver, (qui me paralyse, il faut l'avouer) y trouvent un point de départ à quelques exercices scientifiques de bon goût. C'est encore une fois la Sagesse des Nations que j'ai mise à contribution. Ce réservoir inépuisable de matière pataphysique est une gamelle où je patouille avec une joie toujours neuve, et ma (modeste) découverte de ce jour me fut peut-être soufflée par la vue du chat de la maison (un chartreux écouillé mais fort sympathique) qui me remit sur la piste d'un vieux proverbe désuet, usé jusqu'à l'âme et qui ne semblait plus devoir rendre d'ultérieurs services (est-ce un service qu'il m'a rendu, voilà le point en débat, mais je m'attarde en parenthèses et je vous fais languir, pardon, monsieur).
" A bon chat bon rat " peut donc paraître d'une nouveauté restreinte, mais se prête, vous l'allez voir, à de mirificques transformations. Je revins d'abord à la jarryque conception du rastron et rétablis le chapistron. A bon chapistron, bon rapistron, me dis-je (et par suite, A mauvais chapidem, mauvais rapidem, mais nous nous bornerons ici à des bouleversements substantifs). Puis, la lumière se fit, (dans les quinze watts, car je ne suis pas riche), et je me dis que l'" at " pouvait sans inconvénient être retranché des deux termes de cette sorte d'égalité (il me semble avoir précisé, voire démontré quelque part, que les combinaisons lettriques des mots sont additives ; et l'on omet les signes + pour simplifier une écriture qui sans cela ne manquerait pourtant point de grandeur, mais, monsieur, empêchez-moi donc de digresser comme cela sans cesse, merdre, à la fin !). Ainsi, mathématiquement, l'égalité
A bon ch bon r est parfaitement correcte ; et mes quinze watts en firent bientôt vingt-cinq, lorsque je me mis en devoir d'ajouter des quantités égales et positives, imaginaires ou réelles, aux deux termes. Or, voyez ma découverte : il y a là une source quasi infinie de nouveaux proverbes, et malgré mon humilité, je ne puis me retenir de penser que la morale y va trouver son compte. Je vous jette à la gueule quelques exemples.
A bon chien bon rien
Etrange égalité qui fait que le chien est au néant comme le chat est au rat. Peut-on en déduire que rien n'existe d'aussi bon que le chien ? C'est là sagesse un peu chinoise à mon goût ; je ne m'aventurerai pas à sonder les conséquences de ce point de vue.
A bon château bon râteau
Cela va de soi, et n'eût pas déplu à la comptesse de Ses Gurres ; a-t-on le droit de poser : à bon râteau, bon jardinier, voilà encore une énigme que les forces me manquent pour la résoudre (en charabia dans le texte original).
A bon chameau bon rameau ne traduit évidemment que ce fait biologique : le chameau est un herbivore qui broute haut. A bon chai bon rai semble plus obscur, à cause de ce rai, justement, de lumière, qui s'y glisse par quelque pertuis. Voici qui va plus avant.
A bon changement bon rangement En effet, pour modifier l'installation d'une pièce, il faut d'abord la mettre en désordre (par rapport à l'ex-ordre) puis la remettre en ordre (par rapport à ce désordre, le nouvel ordre pouvant être identique à ce désordre ; voyez cela, c'est juste).
A bon chieur, bon rieur nous ramène au chapitre des torcheculs. Je passe sur les abondantes solutions réelles, et j'attire votre haute attention sur un premier cadeau du sort, toujours mansuet. Nous pouvons évidemment concevoir une transformation de notre égalité, telle que l'un des deux vocables seulement soit réel ; et nous en déduirons une immense série de mots non pas imaginaires, mais virtuels plutôt, qui existent à l'état latent et voltigent sans bruit autour de nos épais sourcils jaunes. Ce grand planté de vocables va enrichir notre langue d'un tas de possibilités que nous n'aurons garde, pour la plus grande gloire de Faustroll, de laisser échapper. A bon chapitre, bon rapitre (cf rastron) A bon chascal, bon rascal A bon chapin, bon rapin A bon chapon, bon rapon. Vous voici déjà en possession de rapitre, de chascal, de chapin et de rapon. Avouez que j'ai bossé, hein. Ici, on peut même découvrir des adjectifs ; tel : A bon chabougri, bon rabougri ou des substantifs encore : A bon chorizo, bon rorizo A bon checul, bon recul A bon choyaume, bon royaume etc. Je vous laisse le soin de définir le sens de ces mots nouveaux... d'ailleurs, il va de soi. Vous remarquerez que lorsque l'on égale deux termes non existants, on obtient alors une série de mots que l'on peut dire non plus virtuels mais imaginaires, tels A bon chut bon rui A bon chimimoto bon rimimoto etc., etc. 1. Il s'ensuit de cz qui précède que l'on peut selon de bonnes probabilités faire correspondre ch à r dans les diverses égalités proverbiales où ils se rencontrent. D proche en proche, il doit y avoir moyen de transformer et d'enrichir tous les proverbes de ce type: Tel père, tel-fils (avec r = ch, donne : Tel pêche, tel fils, etc.)
Chi va piano va sano qui donne, en ôtant l'ano, chivapi... va
s...
et pi = sD'où en reportant :
Tel pêche, telfiipi on pourra ôter le p dans les deux termes... mais vous apercevez devant vous l'extraordinaire mine que mon modeste point de départ fait s'entrouvrir devant vos globes oculaires ébahis. 2. Il me semble que l'on doit avoir le droit (et si on ne l'a pas, on le prend) de traiter de la sorte les équations du modèle Qui vivra
verra (duquel on tire aussitôt : Quoi invite inerte (?) ou celles du type Qui s'y frotte s'y pique ) Bref, la moitié au moins du dictionnaire nous manquait jusqu'ici, et comment voulez-vous parler de morale dans ces conditions-là ? Je vous suis très faustrolliquement acquis. Cahier 21 du Collège de 'Pataphysique (22 sable 83 = 22 décembre 1955) Boris Vian, évidemment....... |
Blouse-Meta 16-06-08
à 23:48 |
En ce jour, j'ai trouvé un petit texte
Hors donc, si j'ai bien compris :
Ah beaux ris, bon vent... ps : j'ai bon ? |
sarah-k 17-06-08
à 07:28 |
En ce jour, j'ai trouvé un petit texteC'est une possibilité :-))! |
ImpasseSud 17-06-08
à 17:27 |
De toute façon...... "d'après l'ultime prophétie de Nostradamus, l'Apocalypse aura lieu le Dario Fo, L'Apocalisse rimandata |
sarah-k 17-06-08
à 21:48 |
De toute façon...Espérons le :-)))))))))!
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à 12:42