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Les Voisins de la Place

Bla bla bla bla
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Nous sommes en août 2019 :-)
sarah-k : Bonsoir Suzanne, nous sommes en août 2019.
Robin s'est marié avec Sarah :-))
suzanne-r : je t'écris un mail ; j'espère que j'ai la bonne adresse :-)
sarah-k : Yes !
suzanne-r : Hello ! Nous sommes en juin 2020.
sarah-k : Hello, Nous sommes fin août 2020
suzanne-r : le temps passe :-)))
sarah-k : Juillet 2021.
suzanne-r : Petit coucou du mois d'août 2021:-)
suzanne-r : Petit coucou du mois d'août 2022:-)
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Misère, elle ne savait pas ce qu'elle racontait () Finkielkraut non plus d'ailleurs !
(Elle, c'est moi, tout le monde suit ? )

Humilité devant la palme: coin coin! (Palme d'or 2008)

Et puis si tous les profs seraient comme ça, ça serait cool ! (Attendez voir, c'est pas si sûr)

le film de Laurent Cantet, ni documentaire  ni fiction, sorte d'essai cinématographique qui consacra plus de six mois d'un travail unique en son genre de tous les protago­nistes, est la chronique d'une classe de quatrième le temps d'une année scolaire. Une confron­tation constante, démocratiquement mouvementée, entre un professeur et vingt-quatre élèves - plus ou moins bons, plus ou moins indisciplinés, mais chacun, sans exception, ayant un rôle dans cette aventure
Cantet et Bégaudeau ont sans doute dans cet essai mis à l'épreuve, les contradictions de l'école en France : le souci de ne pas exclure (attendez voir)  la volonté de maintenir la discipline ; la reconnaissance de la diversité et l'enseignement d'une culture unique...
Bref, on va pas parler d' éducation, de ce qu'il faudrait faire ou ne pas faire, je n'en sais plus rien maintenant et cela me fatigue rien que d'y penser!

Revenons donc au film!
François Marin ( prof de français, l'auteur himself)) est une personne à priori sympathique, pleine de contradictions, de doutes, de faiblesses, de lâchetés quelquefois... enfin, comme à peu près tout le monde.

Pendant ce que l'on appelle le temps diégétique (une année scolaire) les scènes s’enchaînent : apprentissage hasardeux de la conjugaison, initiation à l’imparfait du subjonctif, tentatives d’autoportraits,de rédactions,pénible suivi de lecture du journal d'Anne Franck , atermoiements dans la salle des profs (kes kon va faire d'eux ?), réception des parents, conseil de classe, conseil de discipline.
 Le professeur Marin gagne un peu de respect dans sa classe quand il répond aux questions des élèves (vous zêtes homo?) un peu moins de respect quand il s'agit de rentrer dans le vif du sujet (cad bosser un peu).
Bon en tout cas, ça parle, ça parle, ça parle,on aimerait nous faire croire que s’y joue l’apprentissage de la démocratie. A quoi d’autre pourrait bien servir cette libre circulation de la parole qui viendrait remplacer une banale transmission du savoir ?
Mais l’affrontement verbal,n'est pas véritablement un dialogue, François Marin semble concevoir sa classe comme un ring où il se mesure à des ados de quatrième. Le combat est inégal et sous couvert d’une fausse égalité, le professeur piège ses élèves à deux niveaux,
1/ au niveau de la langue: c'est qu'il a la rhétorique bien ficelée le Prof Marin quand il traite de "pétasses" les deux déléguées de classe qui font les idiotes au conseil de classe.
Il ne se démonte pas le capitaine de vaisseau: il ne les a pas traitées de pétasses, il a simplement dit : qu'elles faisaient les pétasses, excusez du peu, c'est quand même pas pareil.
Tous les dialogues ont été écrits avec soin et il a du fumer le cerveau de Bégaudeau frisant la rupture d'anévrisme à ce moment là.
2/ Il fait  mine de prendre ses élèves au sérieux et d’ignorer les sanctions auxquelles leurs réactions les exposent, le combat est truqué !
La libre parole n’est qu'un dialogue de sourds qui culmine par l’exclusion définitive de Souleymane, victime d’un de ces dérapages incontrôlés et inexpliqués dont le Prof Marin a le secret.
L'Adolescent dérape et moleste une élève en voulant sortir de la classe : rideau !
Plus d'explications, plus de morale, aucun apaisement, plus de paroles, le Prof Marin Bégaudeau a atteint ses limites, son rivage secret de ce qu'est en fait l'autorité: il déboule chez le principal du collège pour expliquer ses malheurs, celui-ci convoquera un conseil de discipline, s'en suivra une exclusion du collège.
C'est dans la scène du conseil de discipline que la violence culturelle tourne à plein. Une mère Malienne, drapée dans sa dignité et ses étoffes, ne pouvant dire que :  Mesdames, Messieurs à l'adresse du conseil de discipline ,apparait comme perdue, elle ne parle pas le français ne maîtrise pas les codes culturels de l'école, se réfère pour son malheur, au registre du « bon fils" (paroles de la mère traduites par le fils)
Plus de mots, plus de formule, plus de rhétorique, plus de discours : Exclusion définitive.

ELLIPSE

A la fin de l’année, une élève vient voir le professeur pour lui avouer qu’elle n’a rien appris : « Je ne comprends pas ce qu’on fait. » Ce sera la dernière réplique.

PS
Oui! Les élèves sont de formidables acteurs, le travail fourni est considérable, l'aventure est extraordinaire, oui, l'école, ça ressemble à ça quelquefois, les familles sans papier de quelques élèves ont eu leurs papiers (rien que pour cela, il fallait faire le film)
La Palme, je n'ai rien à en dire, ce n'est pas moi qui l'ai attribuée....

J'aurais simplement aimé que ce film ne soit pas une pure démagogie.
Je pensais aimer ce film bien avant de l'avoir vu.....je ne sais pourquoi, un vague espoir........

Ecrit par sarah-k, à 17:05 dans la rubrique "CUISINE IMPROBABLE".

Commentaires :

  alberto
alberto
03-11-08
à 17:12

Merci.
Il te reste le nouveau James Bond ! (et la tour Eiffel)

  sarah-k
sarah-k
03-11-08
à 18:06

Bond, James Bond, je n'y aurais pas pensé, merci!

  stupidchick
stupidchick
03-11-08
à 17:57

bon, moi qui voulais y aller malgré tous les échos négatifs de ceux qui en étaient revenus...Tu achèves de me convaincre :)


  sarah-k
sarah-k
03-11-08
à 18:10

Ben, autour de moi, c'est plutôt, critiques dithyrambiques et articles de presse élogieux.



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